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19 décembre 2011

Notre-Dame de Bonsecours

 

Pour ce mois de décembre, je vous livre une des anecdoctes normandes écrite par l'écrivain Floquet amable en 1883 , tirée d'un fait réel qui s'est passé à Rouen en 1772 à l'origine de la mort de Marie Suzanne Robert veuve de messire Henri Du Quesne de Brothonne. (son acte de décès se trouvant à la fin de l'anecdote).

Cette anecdocte est tirée de la publication numérique de la BNF, Galica , dont vous trouverez ci-dessous un lien, vous permettant de lire les autres anecdoctes.

 lien anecdoctes normandes

Notre Dame de Bonsecours


                                         ancienne église

                                               Ancienne église de Bonsecours avant 1332

" A peu de distance de Rouen, au sommet d'une des montagnes qui dominent cette grande ville, du côté du levant, les Anciens avaient bâti une petite église où, depuis des siècles, nos pères sont venus prier; où Corneille, prompt à s'humilier après chacun de ses chefs-d'oeuvre, allaitrendre à l'Esprit créateur la gloire qu'il reconnaissait hautement ne tenir que de lui. Là, et de notre cité pleine de foi, et de toute la province, au loin, affluaient chaque jour des malheureux qui s'y étaient traînés pour demander, des heureux qui y étaient accourus pour rendre grâce; des matelots échappés au naufrage; des infirmes gueris; un estropié à qui Dieu avait dit: marche; des mères, dont le nouveau-né, dont la fille chérie avaient failli mourir; des mères encore, auxquelles des fils prodigues étaient revenus de bien loin; et tous, à l'envi, prosternés dans la modeste église, s'y épanchaient en ferventes prières, dont il fallait que beaucoup se fussent bien trouvés; car, au nom de Blosseville, porté durant des siècles par ce village, avait avec le temps succédé celui de Bon-Secours, qui devait prévaloir à la longue, tant il convenait désormais à un lieu où Dieu, invoqué par l'homme, lui était si souvent et si manifestement venu en aide!

Aussi, en quelque endroit du vieux temple qu'on jetât les yeux, partout apparaissaient, ou suspendus aux voûtes, ou fixés sur les murailles, des ex-votos, les uns peints, les autres en relief, témoignages de gratitudes, touchants mémoriaux de bienfaits reçus; des petits navires, tout semblables (croyait-on) à ceux où des marins en danger avaient failli périr; des jambes, des bras de cire, images telles quelles des membres malades ausquels avaient été rendus la vie, l'agilité, la vigueur; des lits d'où se levaient, faibles et amaigris, mais sauvés, un père, une soeur qu'on avait pensé perdre. Imitations, grossières ébauches, mais sincères et naïves actions de grâces, dont Dieu assurément ne tenait pas moins de compte que des plus insignes chefs-d'oeuvre de l'art.

Cette église, debout encore aujourd'huit après tant de siècles, mais vielle, décrépite, tombabt de vétusté et qui ne sera tout-à-l'heure, combien elle a vu de générations agenouillées sous ses voûtes qui s'affaissent;combien de coeurs s'y sont épanchés; que de secrets vont périr avec elle; que de gr^ces elle vit octroyer, de faits merveilleux s'accomplir! Si les hommes pouvaient en douter, ses pierres, oui, ses pierres en redraient témoignages avant de se disjoindre et de tomber en poussière! Or, de tant d'histoires, innombrables comme les étoiles du ciel, il me tardait de vous en redire une, que m'ont racontée les vieillards.

A Rouen, donc, en 1772, sur la paroisse Saint-Laurent,( rue de l'Ecureuil, dans la maison qui porte , l'année de ce récit, le N° 15, et dont M. Portal, avoué, occupe une partie), vivait, révérée et chère à tous, une noble femme âgée de quatre-vingt-six ans, l'honneur du sexe, l'admiration de l'autre, haute et puissante dame Marie-Suzanne Robert, veuve de messire Henri Du Quesne de Brothonne, qui, naguère, comme ses aîeux, avait siégé au parlement de Normandie avec honneur; une de ces femmes douées d'un naturel exquis, fécondé par une éducation chrétienne, sérieuse et forte, mais dont aussi la vieillesse florissante n'était qu'esprit, bonté, sagesse, support, conseil; charité qui secourt sans humilier; lumière qui éclaire sans blesser jamais.

Environnée de fils, de petits-fils, des enfants de ses petits-enfants, tous meilleurs par elle, tous tendres et empressés autour d'elle, la digne femme s'avançait heureuse, au milieu des hommages d'une grande ville, qui lui portait amour et respect, et qui, la voyant si ferme en un si grand âge, souriait à l'espoir de la posséder longtemps encore, lorsqu'un matin retentit tou-à-coup dans Rouen la nouvelle du crime le plus horrible et le plus inattendu qu'on y êut vu de mémoire d'homme.Nul, d'abord, ne le voulait croire; et une multitude éperdue, envahissant l'hôtel de Brothonne, quand elle vit la bonne dame ( comme on l'appelait) sanglante, mutilée sur son lit de mort, se prit à crier, à lpeurer la mère des pauvres. Car les pauvres, venus là en foule, l'appelaient tous ainsi à l'envi, trahissant, dans leur détresse, dans leur désespoir, l'impénétrable secret de la défunte. Puis, dans la haute tour de Saint-laurent, le glas faisant entendre ses sons lents et plaintifs, eurent lieu en grande pompe le tristes funérailles, où toute la ville en foule s'était portée; où, avec les tois générations de Brothonne,pleurai entre autre et immense famille de la morte, que son inépuisable charité lui avait donnée.

Mais chez tous l'indignation s'exhalant avec la douleur, " quel monstre (se demandait-on) a pu abréger une vie si chère et envier à une vieillesse si avancée le peu de jours qui devait lui rester encore ?". Deux hommes, deux femmes, attachés au service de madame de Brothonne, la pleuraient, se lamentaient à l'envi de sa famille; et il fallait que ces quatres serviteurs eussent bon renom dans la ville, pour qu'en une telle pertubation, en un si violent déchaînement de tant d'esprits émus, de tant de coeurs remplis d'horreur et de colère, aucune voix ne se fût élevée contre eux. Le moyen, au reste, d'imputer la mort d'une telle femme à qui avait vécu près d'elle, à qui avait pu la connaître, a qui seulement avait pu la voir ! Après donc que ces quatres serviteurs avaient été si longtemps heureux par leur bonne maîtresse, sa mémoire les prottégeait encore, aujourd'hui qu'elle était dans la tombe.

Qui, cependant, pouvait avoir consommé un attentat si noir? C'était le cri de toute cette grande ville, le cri de la justice indignée, qui, laissant là aussitôt tout autre soin, pour poursuivre le coupable, déployant une activité, une énergie d'investigation qu'on ne lui avait vues jamais, veillait, cherchait, s'enquérait, interrogeait incessamment, s'évertuant tout le jour, et ne se reposant pas la nuit, sans toutefois, pouvoir obtenir le plus faible résultat.

C'était au temps du Conseil supérieur, qui, succédant avec défaveur à l'antique et regretté Parlement de Normandie, qu'avait anéanti Maupeou, aurait voulu, par quelque action signalée, se concillier les sympathies que tous lui déniaient à l'envi, et, par l'éclatant déploiement d'une juste rigueur, contraindre enfin au sérieux et au respect un monde passionné, méprisant et railleur, auquel, depuis un an, il avait servi chaque jour de jouet et de risée.

La justice, donc veillait, interrogeait, épiait autour d'elle, promenant avidement çà et là ses pénétrants et soupçonneux regards. Au baillage, au palais, dans la ville, on n'entandait plus que sa voix formidable; elle retentisait jusque dans les églises; dans toutes, du haut des chaires, par la bouche du prêtre,elle conviait à révélation, sous des peines redoutables, tout mortel popuvant avoir quelque notion, si légère qu'elle fût, sur un crime que tous détestaient, dont il tardait de connaître enfin l'exécrable auteur. Et, cette voix menaçante de la Justice et de l'Eglise, à ces appels qui avaient retenti au loin avec éclats, avec empire, ne répondant toujours qu'un universel et profond silence, après que,soixante-dix jours durant, on se fut épuisé en inquiétudes et inutiles recherches, si la Justice, éperdue et frémissante, s'exaspérant à la fin, prête à soupçonner tout le monde auhourd'hui, et à tout croire, en revint à ces quatres serviteurs si longtemps épargnés, et arrêta sur eux ses sinistres et inexorables regards, qui pourrait en être surpris; le crime, d'ailleurs, mieux su maintenant dans ses détails, décelant de vieilles habitudes dans l'hôtel de Brothonne, la parfaite connaissance des aîtres, et trahissant, en un mot, des hommes qui avaient ou habité, ou fréquenté souvent les lieux théâtre de cette sanglante et lamentable tragédie: Donc, Jacques et Nicolas Poyer, Marie Surval, Anne Mausire, cessez ces pleurs et ces cris, auxquels on ne croira plus désormais. La Justice, en défiance de vous, vous appelle à sa barre; on vous attend demain, tous quatre, à la Tournelle; et déjà, tous quatre, vous êtes perdus, autant vaut dire. Car, voyez, tous maintenant vous soupçonnent; beaucoup vous accusent; et,dans tout ce monde, s'élèvent-t-il une voix, une seule, pour vous défendre ? Hélas ! il n'était que trop vrai.

L'opinion, à la fin, ayant tourné, on maudissait maintenant ces quatre malheureux, épargnés d'abord; et en vain cherchaient-ils angoisseusement autour d'eux qui les daignât croire encore et leur voulût venir en aide. A droite, à gauche, de toutes parts, ce n'étaient que murmures accusateurs, que regards irrités ou défiant qui se détournaient à leur aspect; plus de sympathies, plus de confiance, plus de pitié même; la patience humaine était à bout; car, n'était-ce (disait-on) avoir trop différé l'expiation d'un si grand crime ? Maintenant, il fallait sévir; le monde attendait, le Conseil sipérieur avait hâte; et malheur à qui serait accusé seulement! Le soupçon ne faisait que poindre, et déjà le bourreau faisait ses apprêts.

Cependant, en un si désespérant abandon du monde, dans ce décri universel, du fond de cet abîme de douleur et de détresse, les quatre malheureux éplorés s'étaient tout-à-coup souvenus de Dieu; et, en ce jour qui leur était laissé encore; en ce jour, le dernier de leur liberté, de leur vie peut-être, sans plus s'épuiser, maintenant, en protestations que le monde n'écoutait pas, invoquant le seul témoin dont les souvenirs soient certains, le seul juge à qui il soit donné de ne se tromper jamais :" Eclaircissez, ô mon Dieu ! (criaient-ils) éclaircissez cet horrible mystère; révélez les secrets de cette chambre mortuaire et de cette nuit funeste. Mon Dieu, vous étiez là; dites donc, par grâce, oh! dites si vous nous y avez vu !"

C'était le huit décembre, jour consacré spécialement à Marie; solennité chère depuis des siècles à notre Normandie, au point qu'on l'appelait la Fête aux Normands et que, dans les Palinods, à Rouen, à Caen, à Dieppe, toujours avaient eu lieu, ce jour-là, en grande pompe, des jeux poétiques, où, en présence d'une miltitude pieuse et lettrée, accourue en hâte, de toutes parts, des vers étaient récités et couronnés en l'honneur de la fête, au bruit des acclamations et des fanfares.

Mais, qu'est-ce que tout cela auprès de la foi des simples, de la foi des humbles, de la foi des malheureux, invoquant avec ferveur et espoir celle que, dans des prières apprises dès l'enfance, ils appelèrent toujours la Consolatrice de l'homme en peine ? Nos quatres affligés, donc, y recourant, dans cet abandon du monde, en ce jour dédié à Marie, Notre-Dame de Bon-Secours les vit tous quatre, dans son vieux temple, prosternés, pleurant, criant vers Dieu, du fond de l'abîme; ils y étaient allés nu-pieds, à jeun, en pleurs; et ainsi en devaient-ils revenir; surveillés, au reste, et gardés de près par des cavaliers de la maréchaussée, qui les avaient suivis au départ, et quà leur retour ils voyaient les épier avec plus de rigueur encore; tant, d'instant en instant, le nuage devenait épais et noir sur leurs têtes, tant était prêt à éclater l'orage; tant enfin, leur perte était imminente, inévitable désormais !

Arrivés au bas de la montagne, près de l'église Saint-Paul, de grands cris se faisaient entendre tout-à-coup, puis une multitude bruyante se hâtant au devant d'eux, en poussant mille cris confus, et ne restant plus à ces quatres infortunés que d'appeler à leur secours ce peu de force qu'en haut la prière leur avait donnée, déjà ils récitaient ces autres prières suprêmes et désespérées, à lo'usage des chrètiens qui vont mourir. mias ô merveille! ce peuple, ces cris, dont ils se sont fait peur, c'était le signal de leur inespérée délivrances; l'assasin est enfin découvert; c'est Louis Gohé; il a confessé son crime; il explique tout, et reconnaît n'avoir pas eu de complices.

Louis Gohé ! A ce nom, les quatre malheureux, si inopinément arrachés à l'échafaud, et que, seule, semblait pouvoir toucher en ce moment une transition si miraculeuse de la mort à la vie, à ce nom trop connu d'eux,vous les eussiez vus tomber anéantis de surprise et d'horreur. Louis Gohé ! lui, l'assasin de cette vieille dame qui, en tout temps, s'y était fiée, et, en tout temps, l'avait comblée de bontés; lui, toujours bien venu chez elle; lui, d'ailleurs, pourvu, grâce encore à sa malheureuse victime, d'une profession qui lui permettait de vivre à l'aise ! D'abord ils refusaient de le croire. Comment, toutefois, résister à des preuves plus éclatantes que le soleil ? Qu'on imagine surtout l'horreur des juges, en apprenant, de Gohé lui-même, que longtemps il avait nourri en son coeur un desseinsi noir; que, déjà, cinq mois auparavant, entrant de nuit dans la chambre de sa bienfaitrice, pour prendre son or, mais voyant les clés sous le chevet de la vieille femme endormie, et ne les pouvant avoir qu'enla  faisant mourir, il s'était enfui, plein d'horreur!

Mais, quelque temps après, dans l'ivresse, dans l'étourdissement d'une vie désordonnée, perdu de dettes et à bout d'expédients, cette même chambre l'avait revu, la nuit encore, mais aguerri cette fois, résolu, impitoyable, atroce, frappant, mutilant, égorgeant sa bienfaitrice, se saisissant des clés, se ruant sur cet or, objet de ses effrénés désirs; puis, le crime consommé, mettant le feu, dans la cour, à un amas de bois entassé sous la chambre, voyant naître un incendie prêt (comme il crut) à anéantir toute trace de son exécrable action, mais qui, presque aussitôt, allait s'éteindre de lui-même,le monstre avait fui, emportant de l'or, des pierreries, des flambeaux d'argent, surtout, qui le devaient trahir; car, aujourd'hui même, les voulant vendre à un orfèvre, qui, tout d'abord, y aperçu le lion de sable sur champ d'azur des Du Quesne de Brothonne, à ce signe accusateur, avait aussitôt été reconnu, saisi, interrogé, jugé le coupable, qui éperdu, confessa tout le crime.

A la torture, il en allait confesser bien d'autres encore; et, en l'entendant déclarer, dans son testament de mort, quels vols nombreux et notables il avait dès longtemps commis, sans avoir été soupçonné un seul instant, on peut comprendre alors combien âpres, insatiables et tyraniques sont toujours les passions mauvaises, combien infatiguables à creuser sans cesse un abîme sans fond, que rien ne saurait combler jamais, et qui jamais ne dira: " C'est assez". Au reste, l'assasin lui-même le devait bien apprendre, du haut de l'échafaud, au peulpe accouru de toutes parts pour le regarder mourir, et que ces paroles su^prêmes émurent plus encore que la vue du gril, de la barre de fer, de la roue, du bûcher et du bourreau qui attendait.

Mais laissons là le Vieux-Marché et ses horreurs. Un monde plus poli s'est porté en foule aux Carmes, où, dans la séance solennelle des Palinods, vont être célébrées les merveilles de Marie. Comme chacun s'y parle avec attendrissement de ces quatres pauvres innocents qui ont recouru à Dieu, et que Dieu a sauvés ! Comme on y acceuillie avec transport des vers, faits tout-à-l'heure, où est célébrée en ce jour où l'Eglise, où le monde l'honnorent,s'est voulu signaler par un nouveau, par un si éclatant bienfait. C'était alors, dans Rouen,la foi de tous; et, plus que jamais, dans les temps qui suivirent, on devait voir les habitants de la grande ville cheminer, pleins d'espoir, vers l'église de Notrte-Dame de Bonsecours ... "

( lire la suite page 317 sur le lien anecdoctes normandes, où l'auteur parle de la disparition prochaine de l'église construite en 1332, devenue trop petite et du vieillard lui ayant conté cette histoire, descendant d'un des quatres rescapés, ayant fait voeu de venir en pélérinage , tous les ans à chaque anniversaire de ce jour).

 

Ci-dessous copie de l'acte de décès de madame De Brothonne :

                                acte dc madame de Brothonne 1772 rouen

ancienne église 1

 

 Au XIIIe siècle, Blosseville était une paroisse ayant son curé.

En 1332, la chapelle devenue trop petite est remplacée par une église paroissiale, dont photo sur carte ci-jointe.La guerre entre Charles le Téméraire, duc de Bourgogne et Louis XI, n'épargna pas l'église qui subit bien des dégâts. Le cardinal d'Estouteville accorda en 1479, 40 jours d'indulgences à ceux qui contribueraient à sa restauration. Elle fut donc remaniée aux XVe et XVIe siècle. C'est cette église où nos quatres serviteurs de l'anecdocte firent leurs dévotions en pélérinage en 1772.

 

 

                                     église bonsecours 1332 interieur

                                  Intérieur de l'église de Bonsecours en 1332

pélerinage en 1840 L'église fut entièrement reconstruite par l'abbé Victor Godefroy de 1838 à 1844 sous l'égide de l'architecte Barthélémy. Il parcourt l'Europe pour obtenir des souscriptions.Il du faire face à de nombreuses difficultés administratives et financières.Le conseil de fabrique et la municipalité se montrèrent très réticents à ce changement.

Ce n'est que le 4 mai 1840 que la première pierre fut posée par le cardinal prince de Croy, archévêque de Rouen. la nef fut achevée en 1843 et finalement la bénédiction de l'église pu avoir lieu au mois d'octobre 1844 par l'abbé Join-Lambert. Ci-dessus une ancienne carte représentant le  pélerinage après la pose de la première pierre

                                                                                                             

 basilque notre dame de bonsecours            la basilque notre dame de bonsecours

 

 

 

 

 

 

 

                        la basilique Notre Dame de Bonsecours de 1844 à nos jours

A noter que sur la 2eme photo , l'espace vert n'existait pas autrefois. C'était une vaste mare qui servait à la fois d'abreuvoir et de lavoir municipal. Elle occupait près de la moitié de la place Georges Loquet ( ancien maire de Bonsecours, décèdé le 6 février 1939) qui avant le 23 avril 1939 se nommait place de la mare.Cette mare fut remblayée définitivement aux environs des années 1930.1933.

                                                        égglise bonsecours et mare

                                              la mare devant la basilique de Notre Dame de Bonsecours

Voici donc en abordant cette anecdocte normande sur Notre Dame de Bonsecours, un petit aperçu de notre basilique, célèbre pour ces nombreux pélerinages où Marie est invoquée sous le nom de Notre Dame de Bonsecours.

En ces jours de fin décembre 2011, nous souhaitons à tous nos lecteurs de très bonnes fêtes de fin d'année.

 

Sources:

Anecdoctes Normandes de A. Floquet ( Bibliothéque numérique de la BNF )

Livre sur Bonsecours de Andrée Phillippe( Edition Bertout )

Chaplain. g

 

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Commentaires
B
Ce long commentaire m'a intéressée car j'aimais travailler avec mes élèves sur "BONSECOURS autrefois .J'ai appris beaucoup de choses avec votre recherche .MERCI beaucoup .
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